lundi 7 juillet 2014

VOICI LE TEMPS DES VACANCES.





VOICI LE TEMPS DES VACANCES.


LAISSONS-NOUS REVER. LAISSONS-NOUS EMERVEILLER. LAISSONS-NOUS ETRE...
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Si vous avez des idées folles, des choses drôles à dire, tout ce qui vous passe par la tête de joyeux; cette conversation est vôtre...
Sentons-nous libres et partageons nos bonheurs!





Allez, je me lance avec un peu de ce cher Erik Satie! 

3 commentaires:

  1. No Alto da Montanha


    Já não sinto saudade de mais nada,
    A não ser do começo da escalada,
    Quando o azul era de azul de azul sem fim
    E Deus criava o mundo em mim.

    ........................................


    En haut de la Montagne

    Je n'éprouve plus de saudade de rien
    A n'être pas du début de l'escalade,
    Quand l'azur était azur d'azur sans fin
    Et Dieu créait le monde en moi.
    ________________________________________

    Abgar Renault, Brésil (1901-1995), in A Outra Face da Lua... (1983). L'Autre Visage de la lune...

    Ce poète brésilien (génial!) est quasi inconnu en France et on ne trouve pas, hélas, de traduction. J'ai traduit ce petit poème pour faire face à l'insomnie qui soufflait comme blizzard sur la toundra et fait craquer l'être comme branches de bouleau.
    Il est nécessaire de partager la beauté.

    Sans quoi on a l'impression de voler de la vie.

    De se voler à soi-même ce qui revient aux autres.

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  2. Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859)


    Le souvenir

    Ô délire d'une heure auprès de lui passée,
    Reste dans ma pensée !
    Par toi tout le bonheur que m'offre l'avenir
    Est dans mon souvenir.

    Je ne m'expose plus à le voir, à l'entendre,
    Je n'ose plus l'attendre,
    Et si je puis encor supporter l'avenir,
    C'est par le souvenir.

    Le temps ne viendra pas pour guérir ma souffrance,
    Je n'ai plus d'espérance ;
    Mais je ne voudrais pas, pour tout mon avenir,
    Perdre le souvenir !

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  3. SOUVENIR

    Son image, comme un songe
    Partout s’attache à mon sort;
    Dans l’eau pure où je me plonge
    Elle me poursuit encor :
    Je me livre en vain, tremblante,
    À sa mobile fraîcheur,
    L’image toujours brûlante
    Se sauve au fond de mon cœur.

    Pour respirer de ses charmes
    Si je regarde les cieux,
    Entre le ciel et mes larmes,
    Elle voltige à mes yeux,
    Plus tendre que le perfide,
    Dont le volage désir
    Fuit comme le flot limpide
    Que ma main n’a pu saisir.

    (Marceline Desbordes-Valmore, Élégies et poésies nouvelles, 1825)

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